SECONDE JEUNESSE POUR UN CABOCHARD DE 1977

En ce jour du 29 juillet 2012, et après une journée de route pour rejoindre Courseulles-sur-mer dans le Calvados, le moment tant attendu,  la remise à l'eau.

Cela fait un an qu' "AR'MOR" n'a pas navigué.

Arrivé avant la marée haute afin de gréer le bateau et d'effectuer quelques réglages, il est temps 

que le Cabochard rejoigne son élément. Peu de monde à la cale, c'est le moment de faire trempette.

Après les contrôles d'usages de fonctionnement du moteur, il est temps de sortir du chenal pour voir le comportement de l'embarcation équipée de ces nouveaux appendices que sont le mat et la bôme.

Au bout d'une bonne heure d'essai, il est temps de rejoindre l'emplacement que j'ai réservé au port pour la durée du séjour.

Ayant une grosse envie de pêcher, c'est seulement après 3 jours de navigation au moteur,  que ma femme et moi décidons d'effectuer notre première sortie à la voile.

Arrivée au port, je monte le gouvernail en espérant que le gabarit de celui-ci me permettra de naviguer correctement (Pour rappel, construction sans plans ni cotes, uniquement d'après photographies me permettant de définir les formes et les dimensions approximatives du safran et de la barre franche).

Mise en place du foc et de la grand-voile dans l'attente d'être hissés en mer.

Et c'est partie! Nous quittons le bassin de plaisance.

A la VHF, je demande l'ouverture du pont à la vigie pour rejoindre le chenal qui nous mènera en mer.

Arrivée au-delà de la ligne des 300 m,  Catherine maintient l'embarcation face au vent le temps que je hisse les voiles.

En premier lieu, le foc, pour un peu de navigation uniquement à la voile d'avant afin de voir si il sera possible ultérieurement de pratiquer une pêche à la traine.

Un peu plus tard, la grand-voile est hissée et la vitesse s'en ressent, les sensations sont là, un vrai régal !

Le vent de NNE souffle à environ 10 kms, ont remonte au travers en direction de St Aubin sur mer.

Après une bonne demi-heure, changement de cap, nous virons de 180°, faisant route en direction de Ver-sur-mer.

Le bateau se comporte bien, mon épouse et moi aimons cette navigation, sans bruit de moteur

nous profitons un maximum de ces instants de calmes, bercés par les vagues.

Vers 17h00, une brume marine se lève, il est temps de rentrer. Nous faisons demi-tour et nous dirigeons comme les autres plaisanciers vers le port. 

Chaque jour, et pendant la durée de nos vacances, nous sommes sortis en mer afin de nous  

délecter de ces moments de plénitudes nous changeant de notre quotidien et de ses multiples pollutions.